10 avril 2013
Faire une demande d'emploi pour travailler en Alberta devient plus facile pour les membres américains

[Cliquer pour agrandir] Des Chaudronniers américains et canadiens à Fort McMurray en 2012. Photo de Denis Lafleur.
LES CHAUDRONNIERS américains désirant travailler dans l'industrie de la construction en Alberta trouveront la procédure beaucoup plus simple grâce aux récents changements au processus d'accréditation de la province. Le 25 mars, l'Alberta's Apprenticeship and Industry Training (AIT) Board a annoncé qu'il accepterait le certificat du Boilermaker National Apprenticeship Program (BNAP) pour travailler comme soudeur dans la province.
En Alberta, le chaudronnier et le soudeur sont considérés comme deux métiers obligatoires séparés. Un métier obligatoire en est un pour lequel une personne doit être accréditée comme compagnon ou être un apprenti pour pouvoir effectuer le travail. L'AIT avait approuvé l'accréditation du BNAP pour le métier de chaudronnier en 2011.
Grant Jacobs, le directeur du programme national canadien de formation des Chaudronniers, a dirigé les efforts pour simplifier le processus de qualification pour les chaudronniers et les soudeurs américains. Il a obtenu des lettres d'appui des propriétaires et des entrepreneurs démontrant le besoin de chaudronniers américains additionnels en période de forte activité de construction. Il a travaillé conjointement avec Marty Spencer, le coordinateur national du BNAP, pour démontrer que la formation du BNAP rencontre les exigences de l'AIT.
Selon Jacobs : « Ceci est un bénéfice important pour l'industrie en Alberta et pour les membres américains qui devaient auparavant faire une demande à l'AIT et ramasser toutes les informations requises avant de venir en Alberta. »
« Nous avons réussi à éliminer le besoin, le coûrt et le temps requis pour vérifier les 6 750 heures et les 54 mois de travail dans le métier avant que l'autorisation ne soit donnée. »
Jacobs ajoute : « Basé sur la décision de l'Alberta, les accréditations seront reconnues par toutes les autres provinces signataires de l'Entente de reconnaissance des métiers. »
« J'aimerais remercier les gens de l'AIT, y compris de conseil d'administration, les membres du PAC, et les Chaudronniers et leur personnel au Canada et aux États-Unis qui ont aidé à obtenir cette reconnaissance des accréditations. »
Jim Beauchamp, assistant coordinateur du programme national des Chaudronniers pour le Canada déclare que l'annonce de l'AIT est une excellente nouvelle, Beauchamp coordonne les efforts de recrutement de travailleurs américains pour combler les postes vacants.
Il ajoute : « Notre but dès le départ était de simplifier le processus. Maintenant nos membres américains n'ont qu'à avoir un passeport valide, une lettre d'offre d'emploi d'un entrepreneur et leur certificat du Boilermakers National Apprenticeship Program. »
Selon Joe Maloney, Vice-président international pour l'Ouest du Canada, en plus d'aider les chaudronniers américains à trouver du travail en Alberta, l'approbation de l'AIT aidera aussi les entrepreneurs et les propriétaires à combler les demandes futures.
Il ajoute : « Cette reconnaissance nous aidera énormément à combler la demande de chaudronniers qualifiés lors de fermetures d'entretien, surtout dans les sables bitumineux. À date en 2013, nous anticipons utiliser de 300 à 400 chaudronniers en Alberta pour la saison des fermetures du printemps. Nous anticipons que cette demande se maintiendra pour plusieurs années encore. La reconnaissance de l'AIT aidera également à combler la demande prévue pour la construction de nouvelles usines débutant en 2013 pour se continuer en croissant jusqu'en 2016. »
Maloney conclut : « Nous savions que si l'on réussissait à obtenir l'approbation de l'AIT, nous aurions finalement un processus simple pour amener des chaudronniers et des soudeurs au Canada pour aider dans les périodes de forte demande en quelques jours au lieu de plusieurs semaines. »
Jacobs signale que les chaudronniers de construction américains qui ne détiennent pas le certificat du BNAP et qui veulent travailler au Canada basé sur d'autres types d'accréditations peuvent quand même faire une demande mais ils devront se conformer au processus normal de demande.
