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1 septembre 2010

Fête du travail

Le but de la Fête du travail est de permettre aux travailleurs d'Amérique du Nord de se reposer et de jouir des fruits de leur travail avec parents et amis. Tout en profitant de cette fin de semaine pour nous détendre, nous devons prendre un moment pour nous souvenir des raisons pour lesquelles dette fête existe.

Pour les Chaudronniers, le 1 septembre est un jour important dans l'histoire de notre syndicat puisque la Fraternité internationale des chaudronniers, constructeurs de navires en fer, forgerons, forgeurs et aides a vu le jour le 1 septembre 1893. Avant cette date, deux syndicats représentaient les chaudronniers en Amérique du Nord : la Fraternité internationale des chaudronniers et la Fraternité nationale des chaudronniers qui de sont regroupées pour créer le syndicat que nous avons aujourd'hui.

Ces chaudronniers qui nous ont précédé nous ont laissé des avantages qu'ils n'ont jamais connus eux-mêmes : augmentations de salaire, semaine de cinq jours, régimes de retraite, de santé et d'avantages sociaux, assurance-chômage, sécurité au travail, indemnisation des accidents de travail, programmes d'apprentissage et de perfectionnement et occasions de carrière entre autres.

Les pionniers des chaudronniers ont connu des temps difficiles. Un bon exemple d'un chaudronnier qui a eu la vie dure est le cas de Charles McGowan. Le confrère McGowen était un apprenti de 22 ans dans les ateliers du Grand Trunk Pacific à Edmonton. En 1911 et 1912, ses activités syndicales attirent l'attention de son employeur durant un grève. McGowan fut congédié et mis sur une liste noire pour ses activités. Mais McGowan avant une vision et du courage. De sa propre initiative, il prit la route pour améliorer les sort des Chaudronniers à travers le Canada. Il voyagea de l'Ontario à la Colombie-Britannique et en 1913 il avait syndiqué près de 80% des chaudronniers qu'il a rencontré au Canada. En 1913, le confrère McGowan quitte le Canada pour aller aux Etats-Unis parce qu'il était toujours sur la liste noire des employeurs canadiens. En 1944, Charles McGowan est devenu président de notre Fraternité internationale, poste qu'il détiendra jusqu'en 1954.

Nous partageons cette histoire parce qu'au cours de 6 dernières semaines nous effectuons un sondage sur boilermaker.ca demandant : « Pourquoi un membre refuserait-t-il d'être un délégué syndical? »

Nous avons lu les commentaires et il semble y avoir un manque d'appui pour le délégué syndical. Nous comprenons qu'il y a des défis à être un délégué syndical parce nous avons nous-mêmes servis comme délégué syndical au cours de notre carrière. Nous vous demandons de ne jamais refuser ce rôle si l'on vous demande de servir et d'appuyer votre délégué syndical au travail. Le délégué syndical est le leader de première ligne de notre syndicat en milieu de travail et nous avons besoin que nos membres acceptent de servir si notre syndicat veut continuer de croître.

Le président international McGowan a déjà déclaré : « Le syndicalisme doit venir du cour et du cerveau. Il ne s'achète pas comme un morceau de viande ou une paire de souliers. Le syndicalisme ne s'achète pas avec des frais d'initiation ou une occasion d'emploi, mais doit venir d'une croyance sincère et profonde de la part d'un non-membre que le syndicat est une institution honorable et dans l'union de travailleurs ayant des intérêts communs qui désirent améliorer leur qualité de vie par des moyens légaux. »

Nous vous souhaitons à vous et votre famille une bonne et sécuritaire Fête du travail.

Sincèrement et fraternellement,